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J'ai détesté les femmes

Oser dire ceci en ce 8 mars 2023. En cette journée de la femme... C'est BIG... pour moi. J'ai détesté les femmes. Les autres femmes. Je ne les aimais pas.


J'ai toujours été une "one of the boys", malgré mon côté féminin prononcé. Mon humour, mon côté actif et direct... Fittaient mieux avec une gang de boys. J'avais des amies de fille, mais souvent je trouvais qu'on perdait du temps sur des affaires pas pertinentes... D'où ça me venait cette fuite des femmes...?

Je suis une fan de l'analyse. Une fan de l'observation. J'aime regarder mon passé et celui de mes clientes pour ensuite permettre une propulsion dans le futur. Quand on sait ce qui nous a blessés, on facilite notre guérison... J'ai creusé et j'ai compris que mes plus grandes blessures de rejet, je les avais vécus avec des femmes. Des amies, dans la cour d'école au primaire... Je m'étais sentie trahie. La p'tite Justine de 8 ou 9 ans avait de la peine... due à ces amies de fille. Il y avait aussi ma mère, avec qui ça n'a pas toujours été simple. Nous avons entretenu la dynamique "chien et chat" pendant de nombreuses années avant de choisir de faire la paix et de créer une toute nouvelle relation basée sur encore plus d'amour.


Avec ma Maman | Crédit Catherine Dumas

Puis au secondaire ... Ça n'a pas été en s'améliorant. Le calvaire que j'y ai vécu ... Avait été causé pas la non-solidarité féminine. Je me souviens du jour où j'ai demandée de l'aide, où j'ai fais preuve d'une grande vulnérabilité et qu'on m'a traitée de plusieurs noms.


Invalidée. Seule. En peine. Voilà ce que je ressentais. Quelque chose d'inconscient en moi venait de se créer... Une fermeture aux autres femmes. Je n'avais plus envie d'amitiés profondes... Ça faisait bien trop mal. J'ai entretenu pendant des années des amitiés de surface. Faisant semblant que tout allait bien, même quand j'aurais eu besoin de parler.

J'ai détestée les autres femmes d'être si parfaite et de n'avoir jamais de problèmes.


Je me sentais seule. Dans mon manque de confiance, dans mes travers et ma réalité. Incomprise.

J'en suis venue à retournée cette haine contre moi.


Je ne m'aimais pas. Mon ombre dans le miroir. Je la fuyais. Je n'aimais pas mon corps. Je portais en moi une rage si intense que je repoussais énergétiquement les relations honnêtes. Et sans honnêteté, est-il vraiment envisageable de créer une amitié tissé serrée ?


Tit pas par tit pas en comprenant la haine qui m'habitait en recensant les situations douloureuses (Les fois où j'ai fini 2 e, les cas de rivalités féminines dans les corridors, les mots méchants prononcés par des figures d'autorité féminine et j'en passe...) J'ai pu apporter les guérisons nécessaires sur mes blessures. En nommant et en m'observant, j'ai facilité la "brisure" de mes patterns. Celle de fuir les groupes de femmes. De repousser l'amitié dès qu'elle devient trop riche.


J'ai réintégré des groupes bienveillants de femmes, un pas à la fois. Parfois au restaurant... oui ailleurs. Je me souviens d'ailleurs clairement d'un évènement où je me suis rendue l'an dernier au printemps et où j'ai du aller 10 fois aux toilettes en 3 heures. Petit à petit pas.

Crédit Karine Couillard

Les toilettes me permettaient d'aller me "gérer". D'aller me jaser. Me dire "it's safe to be YOU". J'ai ensuite eu des week end dans des chalets, des soupers de filles, des collaborations honnêtes et transparente...

J'ai compris qu'il y avait du beau et de la lumière au-delà de ma peur. Au-delà de ma peur d'aborder certaines femmes parce qu'elles me paraissaient intimidantes, se cachaient des relations complètement extraordinaires.



Geneviève Nolin, Sara Maisonneuve, Audrey-Ann Gingras, Elena, Luisa, Laurie e Catherine (qui se mérite aussi le crédit de cette série photo )s



J'ai souhaité guérir cette part en moi pour deux raisons :


La première : je savais qu'en pardonnant aux femmes qui m'ont blessées je me sentirais mieux et que par le fait même je me pardonnerai à moi de ne pas toujours avoir pris soin de moi.


La deuxième : Pour que les jeunes filles qui m'entourent vivent la dynamique féminine autrement...

Tu sais, les femmes "avant nous" ce sont battues pour nos droits. Pour qu'on puisse voter. Qu'on puisse incarner notre juste puissance ... Et puis nous... On se donne le droit d'éteindre la puissance des autres femmes.




L'an dernier, j'ai choisie d'ajouter de la conscience à mes mécanismes. À devenir plus vigilantes face au rejet que je m'infligeais à moi-même et celui que je faisais aux autres. Prendre conscience de comment on contribue personnellement à cette haine toutes et chacune en tant que femmes. Savoir qu'on a une part de responsabilité dans ce que l'on montre aux jeunes filles qui nous entourent. Est-ce qu'on juge celles qui nous entourent ou on les célèbrent ? Est-ce qu'on critique la silhouette de la voisine ou on l'accepte ? Est-ce qu'on est une guerrière des droits et l'empuissancement (terme magique créé par Karine Champagne) de la femme ou on y jette de l'ombre ?





La semaine dernière avait lieu un évènement magique avec mes clientes... Et c'est revenu... Nous avons peurs de nous... Entre femmes. Du jugement, entre autres. Depuis l'automne, via mon programme pour les femmes N.O.U.-Rire ta vie , j'ai réalisé qu'on a réellement toutes (presque) les mêmes enjeux, les mêmes craintes... Simplement différente manières de les vivre... de les exposer. J'ai souvent répétée durant les coachings ceci :

  • On porte pour la majorité tous une brassière

  • On a nos règles une fois par mois (selon nos cycles 🤭)

  • Ça nous arrive toute de pleurer et de pas savoir trop pourquoi...

  • Si on se retrouve toute la gang dans un chalet, on va tous avoir une haleine de chacal au levé et toutes envie d'un p'tit pipi !


Arrêtons de croire qu'une est "MIEUX" que l'autre. Celle qui est réellement LA MEILLEURE c'est toi... Quand tu te permets d'être qui tu es pleinement.





Ma belle amie, ose être toi. Ose accueillir les femmes qui t'entourent dans leur lumière et leur part d'ombre. Ose être cette goutte de changement dans l'océan du jugement. Permets à d'autres femmes de se sentir libre d'être qui elles sont en TA PRÉSENCE. Ça c'est ce qui est "mieux" . Pas une autre. Simplement toi qui donne la permission à une autre femme d'être. Point. Je t'aime xx et je te souhaite une journée de la femme des plus douces !



À toutes ces femmes qui rendent ma vie meilleures : MERCI. Je vous aimes. Merci de m'inspirer. Merci de me soutenir. Merci de me permettre de briller. Merci d'accepter d'être une amie, une cliente, une alliée. Vous créez ... un monde meilleur ! 💖




Ton amie, ta coach, ta Partner vers une vie plus N.O.U.-Rie Justine xxx


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Photo de Karianne Boulanger (KB PHOTOGRAPHE)


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